Quel leader inspire le plus les dirigeants d’entreprise?

Posted by on Mai 3, 2013 in Leadership | 0 comments

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Le cabinet PWC a interrogé 1300 dirigeants dans le monde entier pour connaître la figure de leader préférée. Alors que la tendance aurait été de répondre Steve Jobs, le résultat de l’enquête a révélé que Winston Churchill se positionne en première position.

 

LeCapCoaching‘s insight:

Je trouve cette étude intéressante et elle mérite que l’on s’y attarde un peu.

Parmis ces leaders mis en avant par les dirigeants d’entreprises, je distingue en fait deux groupes. Pour ces deux groupes, l’origine même de la puissance de ces différents leaders me paraît très différente !

 

Le premier groupe est constitué de leader politique & historiques qui ont « bénéficié » d’une guerre !

Il peut s’agit soit d’une guerre externe, c’est à dire une guerre de conquête dirigée contre un autre pays, contre une autre structure organisationnelle, ou bien une guerre de résistance dirigée contre un envahisseur extérieur pour préserver sa propre structure organisationnelle. Dans ce groupe on peut mettre Winston Churchill (guerre de résistance, puis de conquête), Napoléon (guerres de conquête), Ronald Reagan (guerre contre l’Irak et le terrorisme extérieur), John F. Kennedy (guerre froide et affrontement à Cuba contre l’URSS), Mahatma Ganghi (guerre « pacifique » contre l’envahisseur / colonisateur Britannique) ou Margareth Thatcher (guerre des Malouines).

Il y a aussi les guerres internes, révolutions, guerres civiles. Cela correspond à Nelson Mandela (Apartheid), Abraham Lincoln (guerre de sécession) et Margareth Thatcher (guerres syndicales & Irlande).

Quel est le lien entre guerre et leadership ?

Tout groupe (je considère comme groupe un pays, groupe social ou entreprise par exemple) a pour première préoccupation sa propre survie. Or, deux types de causes peuvent menacer l’existence d’un groupe : des forces de ruptures venant de l’extérieur et les forces de désorganisation venant de l’intérieur (Eric Berne, « Structure et Dynamique des Organisations et des Groupes », Chapitre 4). L’entité qui traite ces menaces à la survie du groupe est appelé « Appareil » par Eric Berne. On distingue l’appareil externe qui traite les menaces externes et l’appareil interne pour les menaces internes.

Pour un pays, l’appareil externe est par exemple constitué de l’armée et du corps diplomatique ; l’appareil interne comprendra la police / pompiers et la presse.

Pour une entreprise, l’appareil externe peut être constitué des moyen de protection d’accès (gardien, grilles, badges, code d’accès) et plus généralement par tous les emplois et les fonctions support, ne faisant donc par partie de coeur de métier de l’entreprise : services administratifs, comptabilité, sécurité interne, informatique (quand ce n’est pas le métier de l’entreprise), etc.

Or il se trouve que dans une période de crise, il se produit une très forte mobilisation populaire dans l’appareil pour faire face aux menaces. Cette mobilisation vient très directement renforcer l’autorité et la puissance de leader alors en place. Cette force de cohérence massive qui émerge alors en période de guerre vient donc mécaniquement renforcer le leadership et plus encore en cas de victoire et de conquête ! Ce phénomène est connu et montre qu’une guerre peut générer une forte adhésion et popularité. Cependant, cette popularité et adhésion au leadership peut disparaître avec la menace ! Ainsi Winston Churchill lui-même a-t’il immédiatement perdu les élections d’après-guerre.

Dans les entreprises ce phénomène est aussi utilisé : l’urgence et les pressions comme outil de management, la compétition / concurrence présentée comme une menace extérieure ou bien encore l’utilisation généralisée de la métaphore business / guerre est exploité pour souder les collaborateurs derrière le leadership (voir la popularité chez les business-men d’un ouvrage de stratégie guerrière comme celui écrit par Sun Tzu).

Dans le deuxième groupe, il y des hommes qui sont des hommes d’affaires « purs » et qui ne bénéficient pas d’une guerre pour renforcer leur autorité et leur leadership. Jack Welch, qui fut nommé « manager du siècle » en 1999 par le magazine Fortune ou bien Steve Jobs sont de ceux-là.

Ces personnes tirent plutôt leur leadership du fait qu’ils soient à l’origine d’une rupture, d’un changement de paradigme. Ils ont réussi, pacifiquement, à imposer et imprimer un changement durable de culture. Ils sont donc à l’origine d’un mythe fondateur qui modifie durablement des critères culturels à l’échelle d’un pays, du monde, d’une entreprise. D’autres personnes, en adhérent volontairement à ce nouveau « mythe » vont le propager, le soutenir, le développer et contribuer ainsi au renforment de la puissance et du leadership de ce « leader primal » à qui ont attribuera durablement l’ensemble du changement culturel constaté, même si celui-ci dépasse au final de beaucoup leur contribution propre à ce changement.

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