La physique est schizophrène. L’entreprise aussi…

Je ne peux pas m’empêcher de faire le parallèle entre cette chronique (voir www.lesechos.fr) et le monde de l’entreprise. En effet, si le physicien est relativiste le matin, quantique le soir… mais schizophrène lorsqu’il tente de concilier les deux visions, alors que dire du dirigeant d’entreprise ?!

Il est local le matin, accaparé et s’intéressant aux problèmes du dedans son entreprise : remplir le carnet de commande, prendre les bonnes décisions, répondre aux urgences, résoudre les problèmes techniques, gérer des hommes et des équipes, etc.

Et il est global le soir lorqu’il regarde l’actualité ou mesure les conséquences et l’impact pour lui et son entreprise d’un choix ou d’une décision prise en Chine ou en Inde, d’un accident ou d’un tremblement de terre au Japon, d’une émeute dans les mines d’Afrique du Sud, d’une décision du Parlement Européen…

Là aussi, quelle difficulté à concilier les deux visions ! C’est là que réside le problème fondamental de la gestion et du pilotage d’entreprise aujourd’hui !

Quelle peut être l’équivalent de cette théorie physique unificatrice « du tout » pour le monde de l’entreprise ?

Pour ma par je ne sais pas. D’ailleurs les physiciens eux-mêmes tardent à réussir cette synthèse…

Par contre, ce que je sais avec certitude, c’est que les dirigeants peuvent trouver une aide et un soutien efficace pour leur permettre de concilier ces deux visions sans devenir schizophrène. Le coach de dirigeant peut jouer ce rôle en permettant au dirigeant de ne pas se sentir tout seul à devoir prendre des décisions face à ces deux univers du local et du global !